
Quatrième de couverture :
L’élagueur Aidan Drummond se satisfait de sa propre compagnie. Il travaille seul, vit seul et il ne lui vient pas en tête de changer quoique ce soit jusqu’à ce qu’un accident mette sa vie sans dessus dessous et qu’il se retrouve à l’hôpital. Puis son regard se pose sur le beau garçon dans le lit d’en face et tout change.
Ludo Giordano est coincé dans le service avec un groupe de vieux hommes. Son esprit lui joue des tours, le maintient éveillé. Puis tard un soir, un nouveau visage amène avec lui une distraction qui est la bienvenue. Leur amitié inattendue est addictive et comme la plupart des choses dans la vie de Ludo, temporaire.
De retour dans la vie réelle, l’existence monochrome ne suffit plus. Il a besoin de la couleur que Ludo lui a apporté et lorsque le hasard les réunit une fois de plus, ils se retrouvent de nouveau inséparables.
Mais le bonheur arrive avec des complications. Aidan est sur le chemin de la guérison mais Ludo a été malade toute sa vie et cela ne va pas changer. Aidan peut l’embrasser autant qu’il le souhaite, mais s’il ne peut pas aider Ludo lorsqu’il a le plus besoin de lui, ils n’ont aucune chance.
L’Avis d’Eric :
Je dois dire que je saute les yeux fermés sur les romans de cette auteure et celui-ci n’a pas dépareillé par rapport à mes autres lectures d’elle.
Alors vous parler de ce roman va être difficile au possible car je me suis beaucoup identifié au personnage de Ludo, celui-ci souffrant de la même maladie que moi, la bipolarité…
L’auteure a fait un travail formidable pour dépeindre cette maladie, toutes les réactions de Ludo sonnent justes et ont résonné en moi.
L’histoire d’amour entre Ludo et Aidan est formidable car elle se construit au fur et à mesure et elle possède cette paix qui est nécessaire à Ludo. Le personnage d’Aidan est exactement ce qu’il fallait à Ludo, mais en même temps il ne s’agit pas non plus d’un personnage miracle, celui-ci a ses propres insécurités mais chacun va aider l’autre à sa manière.
Aidan va vaincre la spirale de la solitude grâce à Ludo, celui-ci lui apportant de la couleur dans son monde monochrome, d’ailleurs un big up à la couverture reprise de la Vo qui est magnifique.
Ludo souffre d’une maladie qui sans aide est destructrice, n’allez pas croire que sa rencontre avec Aidan arrange tout d’un coup de baguette magique mais quand Ludo va avoir besoin de toute l’aide qu’Aidan peut lui fournir, celui-ci sera présent au poste.
Ce que j’ai apprécié dans ce livre c’est qu’on ne tombe pas dans le pathos à outrance, il y a de la « souffritude » mais pas en excès, les sentiments sont dépeints avec délicatesse et justesse.
Je ne saurais vous en dire plus, si ce n’est lisez ce roman, il est tout bonnement magnifique et c’est un véritable coup de coeur pour ma part, cette auteure est définitivement à suivre…