Quatrième de couverture :
Seconde Guerre mondiale. La passion interdite entre un officier allemand et un résistant français, qui repousseront sans cesse les limites pour survivre et combattre la barbarie.
À quatre-vingt-onze ans, Julien vit aux États-Unis entouré de sa grande famille. Une famille qui ne connaît rien de son passé. Ce jour-là, au crépuscule de sa vie, il se souvient, pour eux…
En 1941, Julien a dix-neuf ans. Le domaine familial, en région bordelaise, est occupé par l’armée allemande. Idéaliste et courageux, le jeune homme se tourne vers la résistance, alors même que l’ennemi est sous son toit. Un ennemi qui peut avoir de nombreux visages… dont celui, saisissant, de Engel, soldat de la Werhmacht qui ne cautionne aucune des horreurs commises par son propre camp, et éveille en Julien des sentiments coupables. À l’heure trouble de l’un des plus grands génocides de l’histoire, au milieu de ces hommes et de ces femmes qui se soulèveront pour leur liberté, l’attirance qu’ils éprouveront l’un pour l’autre les mettra toujours plus en danger.
L’amour peut-il vraiment triompher de la guerre et des préjugés ?
L’avis de Maryp@ule :
Lily Haime, une fois de plus, nous emmène dans un tourbillon d’émotions, comme elle sait si bien le faire. Elle a choisi de nous raconter un amour interdit entre un jeune français juif et un officier allemand, pendant la deuxième guerre mondiale. Sombres années où il ne faisait pas bon être l’un ou l’autre. Cette relation est considérée contre les lois de la nature ; et pour eux, il est hors de question de vivre cet amour au grand jour.
Dans une guerre qu’ils n’ont pas voulue, ils vont devoir se battre les uns contre les autres – mais aussi contre eux-mêmes et leurs craintes profondes – autant pour s’aimer librement, que pour survivre dans un pays déchiré.
Pas facile de suivre ce couple sans verser ses larmes, s’esclaffer de ses rires, ou trembler avec ses peurs, et que de sacrifices consentis pour vivre enfin heureux. Un récit poignant et bouleversant sur une période de notre Histoire, et le contexte donne encore plus de profondeur au texte.
J’en fais un gros coup de cœur, et s’il fallait noter cette histoire, je lui accorderais un bon 5/5.