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– Pourriez-vous vous présenter pour nos lecteurs.
Je me nomme Céline Landressie, j’ai bientôt 36 ans, et j’essaye de partager avec le vaste monde ma passion pour la littérature fantastique 🙂
– Comment en êtes vous venue à écrire ?
Je vous épargne le cliché sur le thème : « j’ai toujours voulu écrire », bien qu’il soit exact dans le cas présent. Disons seulement que j’ai toujours eu le réflexe d’exprimer mes émotions et mes réflexions par l’écrit, et préférablement en passant par le vecteur de l’imaginaire. Je n’ai jamais rien gardé de ce que j’ai pu rédiger toutes ces années, car je n’estimais pas cela assez bon. Puis, finalement, sont arrivées à la fois l’idée d’un univers qui m’envahissait littéralement, et une période de ma vie qui me permettait de tenter cette folle aventure. Avec la complicité de ma moitié, je me suis donc lancée !
– Et pourquoi ce thème ?
La littérature fantastique m’a toujours énormément plu, mais étrangement je n’ai presque pas lu de littérature vampirique (sous-genre auquel appartient pourtant Rose Morte, la saga que je commets et qui est actuellement éditée chez l’Homme Sans Nom – HSN pour les intimes ^^). Cela ne m’empêche pas d’avoir toujours vécu avec ce mythe, qui fait intimement partie de notre inconscient collectif. La littérature vampirique et la créature qu’elle dépeint est un sous-genre extrêmement vaste de la littérature fantastique. C’est également un sous-genre fort âgé, puisqu’il connut l’un de ses premiers essors véritables avec la parution de Dracula, le roman de Bram Stoker, autour de l’année 1897.
Je serais toutefois bien en peine de vous dire pourquoi l’univers et les personnages emblématiques de Rose Morte me sont soudain venus à l’esprit… Ce n’était pas un effet de mode, puisque vivant un peu en dehors de l’actualité pour diverses raisons, j’étais totalement passée à côté des « phénomènes » de type littérature jeune adulte contenant des créatures à dents pointues ^^’. Lady Rose, le personnage principal de la saga, m’étant apparu tandis que je me créais un avatar dans un jeu vidéo, on ne voit là non plus aucun lien avec cette mouvance.
La seule chose que je sais, c’est que, forte de la « vision » des deux personnages principaux, j’ai voulu créer autour d’eux le monde et l’histoire que j’aspirais à lire. Un mélange de tout ce que j’aime, et qui est à mon goût trop souvent dévoyé. J’avais envie d’un univers riche, sombre, adulte et dense. D’un cocktail de psychologie des personnages, de complexité des relations humaines, d’histoire avec un grand H, de romantisme (au véritable sens du terme), de fantastique. D’une saga subtile qui ne se livre que si on l’on prend le temps de la courtiser avec toute l’acuité dont notre esprit est capable…
Bref, un projet un peu ambitieux ! Lequel projet m’a d’ailleurs absorbée intégralement, et m’absorbe toujours.
– D’où vient votre inspiration ?
D’un peu partout, à dire vrai. Dans tout ce que je lis, vois, entends, il y a matière à alimenter mon imaginaire. Mais puisque je m’attache surtout à la psychologie des personnages et à leurs interactions, je dirais que les plumes qui sont pour moi les plus « nourrissantes » sont celles de Jane Austen (Raison et sentiments) ou de Tolstoï (Anna Karénine).
Je trouve aussi beaucoup d’inspiration dans la musique, au point qu’elle fasse partie intégrante du processus de réflexion et d’écriture.
– Possédez-vous des petites manies d’écriture ?
Des tas ^^ ! Je suis un mausolée de manies, que j’ai d’ailleurs récemment chamboulées, les anciennes ayant apparemment perdues leur magie.
– Une anecdote inédite au sujet d’un de vos livres ?
Inédite ? Mmm… laissez-moi réfléchir une minute… Vous savez peut-être, si vous me suivez depuis quelques temps, que la musique de Depeche Mode est intimement liée à certains de mes personnages. Certains titres (tel que In Your Room ou Halo) m’ont inspirée des scènes qui ne pouvaient être intégrées aux précédents tomes, mais qui sortiront peut-être un jour de l’ombre… ^^
– Quel est l’auteur que vous préférez ?
Difficile de faire un choix entre Jane Austen, Agatha Christie, Stephen King ou Simone Bertière. Chacun d’eux m’apportent quelque chose d’unique puisqu’ils évoluent chacun dans un genre différent.
– Quel est le livre que vous préférez ?
Là encore, difficile de n’en désigner qu’un seul. S’il le faut toutefois, je dirais l’Histoire sans fin, de Michael Ende, car cet ouvrage a beaucoup marqué mes toutes jeunes années.
– Lisez-vous du M/M ? Si oui quel est le livre qui vous a le plus touché ?
Je ne lis pas de romance de manière générale, et donc pas de M/M. Mais cela pourrait peut-être venir lorsque je ne serais plus écrasée sous le poids de mes recherches/lectures historiques (indissociables du travail sur RM), car ce sujet m’interpelle depuis un long moment maintenant. Il me semble étrange que la dimension homosexuelle soit quasiment toujours occultée des œuvres littéraires ou cinématographiques « traditionnelles », au point de s’en voir constituer un genre à part entière. Pourquoi diantre dissocier cela de la pléiade de relations humaines et/ou romantiques dont il est possible de traiter dans un même roman ? Personnellement, je ne me l’explique pas.
En revanche, si je ne lis pas de M/M, j’ai déjà visionné nombre de films répondant à cette thématique, dont un découvert à la fin de la période d’écriture de la Floraison, et qui fait à présent parti de mes films favoris, tous genres confondus. Il s’agit de « Shelter », œuvre que j’apprécie pour son tact et sa finesse.
– Qu’avez vous ressenti lors de la publication de votre premier roman ?
Une certaine incrédulité, d’abord, puis beaucoup de joie, bien sûr. Mais aussi la sensation qu’il ne s’agissait que de la première marche d’un escalier pour le moins incertain. J’espérais qu’il s’agissait du début d’une longue et florissante aventure littéraire, je persiste toujours aujourd’hui à l’espérer.
– Auriez-vous un conseil à donner à quelqu’un qui se lancerait dans l’écriture ?
Je ne pense pas avoir de conseils à donner à qui que ce soit, puisqu’il existe autant de manières d’écrire que de livres à lire. Chacun à sa méthode, sa vitesse de progression, son style d’écriture. La seule chose que je pourrais suggérer serait de travailler avec assiduité, de ne pas hésiter à se relire beaucoup et à peaufiner son texte. Plus vous prendrez cette activité avec le sérieux qu’elle mérite, plus vous approcherez d’un résultat de qualité.
– Quelles sont selon vous les qualités requises pour un bon roman ?
Tout dépend du genre du roman en question ! Tous ne sont pas faits pour le même usage, si j’ose m’exprimer ainsi. Néanmoins, pour qu’un roman retienne mon attention, il faut une vraie densité psychologique des personnages, ainsi qu’une bonne cohérence/crédibilité du monde qui est dépeint (que ce monde soit fantastique ou pas). Pour moi c’est la « mise de départ », faute de quoi je risque fort de décrocher en route ^^’.
– Comment verriez-vous l’homme idéal ?
La perfection n’existe pas. Une fois que l’on sait cela, l’on ne peut que projeter un être dont les faiblesses et les fêlures s’accorderaient aux nôtres… ce que j’ai déjà l’insigne bonheur de connaître 🙂 Aucun nom de personnalités connues ne me vient non plus à l’esprit, car même en ramenant le débat à la pure beauté plastique, il y a là aussi des milliers et des milliers de façon d’être beau, ou d’avoir du charme, ou les deux à la fois. Mais, pour l’amusement de l’exercice, je dirais que vous trouverez dans Rose Morte au moins deux personnages qui répondent à cette question.
– Quels sont vos prochains projets ?
J’en ai plein ^^ ! À commencer par Bleu Nuit, un spin-off de Rose Morte, qui se dessine pour être une trilogie centrée notamment sur Adelphe d’Holival. J’envisage aussi un second spin-off dont je ne parlerais pas pour le moment ^^. J’ai également plusieurs idées de roman fantastique « one-shot ». En somme : ça fourmille !
– Qu’aimeriez-vous dire à vos lecteurs ?
Avant tout un énorme merci. Sans lecteurs, pas de livres, et sans livres, pas d’auteurs. Alors oui, un grand, grand, grand merci !
Ensuite, s’il m’était permis de communiquer quelque chose à mes lecteurs, j’aimerais leur dire que cette saga est construite sur le principe des poupées russes : plus vous serez attentifs, plus vous analyserez et mettrez les choses en perspective, plus vous serez à même de percer les zones d’ombres… 🙂