Et aujourd’hui une petite interview de l’auteure Céline Mancellon qui a écrit entre autre :
– Under Cover
– Le Squatteur
– Les Yeux du Diable
Vous pouvez la retrouver sur sa page facebook : Boy’s Love – Céline Mancellon
– Pourrais tu te présenter pour nos lecteurs
Bonjour Eric ! Très heureuse de répondre à tes questions ! Allez zou, c‘est parti !
Je me prénomme Céline Mancellon ( qui n’est pas un pseudo, mais mon véritable patronyme ) j’ai 36 ans, maman de quatre enfants ( dont des jumelles ) ; je suis en couple depuis 19 ans (on est un peu comme des loups : un couple formé à vie – j’espère ! ). Je suis éditée aux éditions SK depuis 2012.
– comment en es tu venue à transcrire par écrit les histoires qui peuplent ton esprit ?
Je suis une enfant des nouvelles et j’ai commencé très tôt l’écriture (8/9 ans si ma mémoire est bonne). Je n’ai pas débuté par l’écriture de romans mais par des nouvelles : des « faits divers » romancés… enfin, quand je dis « faits divers », « faits historiques » conviendraient mieux. Puis, très vite mon désir d’écrire a pris naissance dans la frustration quand je refermais un livre, insatisfaite du déroulement de l’histoire. J’ai continué à écrire des nouvelles plutôt type fantastiques / terreurs, et je n’ai écris mon premier roman ( romance paranormale ) Les Ombres Brumeuses il y a seulement quelques années, après avoir lu Twilight et découvert ce « nouveau » genre qu‘est la Bit-lit.
– D’où te vient ton inspiration ?
Dans ce que je regarde à la télévision, au cinéma. Parfois juste une scène m’interpelle et je greffe tout un univers dessus. Parfois cela part simplement d’une idée qui rumine et mûrit durant quelques jours. Parfois d’une œuvre musicale, un dessin… ou une de mes lectures ( si elle me fait une forte impression, mais dans ce cas précis, c’est déjà plus rare : je préfère créer de mes propres mains qu’utiliser les idées des autres, question de fierté j’imagine lol ).
– Possèdes tu des petites manies d’écriture ?
Oui, bien sûr. Je préfère écrire de nuit quand la maison est plus « calme », mais durant les périodes « frénétiques » il se peut que je fasse nuits blanches pendant deux ou trois jours. Il me faut des litres de café, de la musique non francophone pour ne pas être déconcentré par les paroles et bien évidemment, mon fidèle paquet de Lucky Strike menthol (fumer c’est mal è_é, ne commencez jamais ! ). Ensuite, je travaille en étroite collaboration avec mes bêtas, en général je leur passe le premier jet pas même relue, que je relis en même temps qu’elles. J’aime l’idée que nous fassions un travail d’équipe : l’écriture est quelque chose de très solitaire, ce qui est parfois plus un inconvénient qu’un avantage.
– Une anecdote inédite au sujet d’un de tes livres ?
Quelque chose de bien gênant, tiens (*rire) : n’étant pas un homme, la plus grosse difficulté lorsqu’on écrit une romance M/M, c’est de décrire de façon crédible le désir masculin… Imagine un peu le challenge quand on a qu’une vague idée du « comment » ça fonctionne… j’ai donc fait des recherches pour tenter de m’approprier cette donnée inconnue… cela a été des témoignages sur des forums où je me suis rendue compte que nombreuses adolescentes s’interrogeaient sur ce que ressentait un homme quand il était excité. J’ai pris de gros fou rire et parfois j’ai remercié que mon homme de ne pas checker mon historique de navigation sous peine de faire une crise en s’imaginant des choses. Mais je peux t’assurer que ces recherches étaient épiques et que j’ai dû souvent dépasser ma propre pudeur.
– Quel est l’auteur que tu préfères ?
Je n’ai pas encore d’auteur préféré en M/M, je continue à « découvrir » étant donné que je suis davantage fan de Yaoï d’origine. Mais je dois dire que j’aime beaucoup le style Catt Ford ( La dernière concubine ) qui est très… j’ai envie de dire « très poétique ».
– Quel est le livre que tu préfères ?
Tout genre confondu, cela reste Frankenstein ou le Prométhée Moderne lu en 6ème : j’ai pris une gifle magistrale en le lisant à l’époque.
– Je sais que tu lis du M/M, est ce que tu remarques des différences entre le M/M Français et le M/M US ?
Je pense qu’il y a une différence, je suis déjà très chauvine à la base, mais je crois que les auteurs français de M/M sont plus subtils, ils font davantage dans la finesse des sentiments et le style littéraire est souvent un cran au-dessus des auteurs US – pour ce que j’en ai lu au moment où je réponds à cette interview, je suis encore en mode découverte avec les traductions en français de plus en plus nombreuses ( ce qui est une excellente chose ).
– En tant qu’auteur penses tu que ton approche de la lecture d’un M/M est différente du lecteur lambda ?
Je ne pense pas. On remarquera peut-être éventuellement les faiblesses scénaristiques mais un auteur est en premier lieu un lecteur. On ne nait pas auteur, on le devient ( c’est mon avis et parfois tôt, parfois tard ) du coup, il ne doit pas y avoir une approche avec beaucoup de différences, sauf pour l’aspect « technique » d’un roman (mais en général, ce n’est pas cela qui me freine ou m’empêche d’apprécier ma lecture ).
– Qu’as tu ressenti lorsque tu as publié ton premier M/M-Boy’s Love ?
J’étais morte d’angoisse. Je craignais une bévue quelconque, étant fan de Yaoï ( c’est ce qui m’a poussé à écrire des romances M/M ) de ne pas avoir bien saisi ou retranscrit les émotions, les sentiments et les scènes d’intimités. J’avais vraiment peur de faire du grand n’importe quoi. Et je suis toujours très stressée à la sortie d’un roman ( quel que soit son genre ).
– Aurais tu un conseil à donner à quelqu’un qui se lancerait dans l’écriture ?
C’est difficile de donner des conseils quand soi-même on ne se considère pas comme un auteur aguerri… Il y a déjà tant de grands noms littéraires qui dispensent de précieuses recommandations sur la toile… Je dirai juste : aimez sincèrement vos personnages, cela se ressent comme un sourire au téléphone. Un auteur qui n’aime pas véritablement ses personnages… le lecteur le saura d’une façon ou d’une autre. Et l’inverse est aussi vraie.
– Comment verrais tu l’homme idéal ?
Ma réponse va d’être d’un cliché mdrr : c’est le mien ! Le seul en ce monde capable de me supporter et qui m’accepte même en me connaissant sur le bout des doigts. C’est mon refuge, ma centrale de recharge. L’homme idéal pour moi, c’est lui.
– Quels sont tes prochains projets ?
Je ne vais aborder que mes romances M/M : j’ai deux nouvelles en stand-by, ainsi que la suite version roman de « Under Cover ». Là je vais travailler avec une autre maison d’édition que SK et je trouve cette aventure excitante. Cela sera une saga Urban Fantasy avec un peu de dystopie, le héros est typé physiquement amérindien (viril à souhait ) mais un peu… déjanté. Il se voit assigné un coéquipier Faë… leur relation va être… beaucoup de choses (*rire).
– Qu’aimerais tu dire à tes lecteurs ?
J’aimerai les remercier du fond du cœur d’aimer mes romances M/M, parce que j’ai longuement hésité avant de me lancer et que leur accueil chaleureux à mes écrits m’a énormément touché. Je vais travailler dur afin de ne pas les décevoir et je leur fait de gros bisous !
Merci à toi Eric pour cette interview, je suis très honorée et très touchée également.
Merci pour cette interview! J’attend avec impatience la suite d’Under Cover. Je prendrais son nouveau titre la semaine prochaine.
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Moi aussi hehe
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Super interview ! j’adore Céline même si je ne l’ai pas encore lue dans du M/M mais que de bons moments passés avec Alice Royale, Si je t’aime prends garde à toi et bad boy, je compte bien découvrir ses autres romans bientot ! les loulou m’attendent déjà dans ma pal 🙂
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Foncé sans hésitation
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