Yaoi

Kuroneko – Le Jeu de Sakyo Aya

Kuroneko_1_jaq_176

Sortie le 24 novembre 2014

Acheter sur Amazon
Kuroneko – Le jeu

Quatrième de couverture :
Les humains finissent toujours par m’abandonner. Je suis sûr que toi aussi, un jour…

Shingo est un homme-chat, un humain qui se transforme en chat noir et qui couche avec tous ceux qui lui plaisent. Mais cette fois, c’est lui qui devient objet de désir pour l’impérieux Kagami, l’acteur le plus en vue du moment et à la virilité littéralement irrésistible. Ses attentions éveillent en Shingo un espoir qu’il croyait pourtant disparu…

L’Avis de Tsuki :
Si je vous dit que j’ai été attirée par le design des personnages et non pas par le titre qui lui aurait plus eu tendance à me faire fuir ?! Je m’imaginais déjà une histoire un peu glauque entre un « métamorphe » chat et un humain très louche, qui lui imposerait des demi-transformations pour profiter de sa nature… (oui mon imagination part assez rapidement en vrille avec un titre style légèrement SM). Mais je l’ai un peu feuilleté et lu quelques pages à la fin (bouuuuh c’est pas bien) et donc je me suis laissée tenter.

Après avoir commencé ma lecture, j’ai eu un moment de doute intense… Surtout sur la rencontre « intime » entre Shingo et Kagami, ce dernier ne trouvant rien d’autre à faire que de droguer le métamorphe (à coup d’herbe à chat mouhahaha) pour pouvoir avoir ce qu’il désire, c’est-à-dire dominer Shingo, qui est habituellement celui qui prend et non celui qui est pris… N’existe t-il pas de yaoi où le syndrome de Stockholm ne serait pas de la partie ?! Voilà la question que je me suis posée à ce moment là… (Question récurrente quand je lis un yaoi)mais, voilà j’ai continué, malgré ma réserve, et une fois au bout j’avoue que je m’étais laissée convaincre par l’histoire des deux hommes. Certes le sexe à une grande place dans leur « romance », c’est même le point central, mais les caractères des personnages sont exploités de sorte que le lecteur en vient à avoir envie que les deux personnages se trouvent l’un en l’autre (sentimentalement n’est-ce pas…). Et puis il faut dire que Aya Sakyo nous met dans « l’esprit » du manga dès les premières pages, avec l’idée de sexe sans engagement, ni sentiments alors pourquoi pas finalement ? Petit à petit nous apprenons à mieux connaître Shingo, son passé, ce qu’il ressent et on finit par adhérer à son mode de vie, sans attachement autre que celui qu’il a avec son ami Masato. Kagami quant à lui est un dominant, il obtient toujours ce qu’il veut mais, il ne s’attendait pas lui même à avoir des sentiments, il cherchait juste à s’amuser…

Les dessins sont vraiment très beaux, détaillés que se soit dans les scènes du quotidien (même si elles ne sont pas nombreuses) que dans les scènes sensuelles, qui pour une fois ne sont pas censurées de façon improbable. L’auteur qui a plus l’habitude dans les shojos a su s’adapter au style du yaoi que se soit dans le scénario que dans la manière de mettre en scène ou de dessiner les schémas immanquables du yaoi. Les expressions sont très bien retransmise qu’il s’agisse de visage kawai, excité, agacé, heureux chaque expression est définissable par les simples dessins. Je reprocherais juste la mise en page de Taïfu, souvent (et presque comme dans chaque yaoi) on se demande qui est en train de parler et s’en est perturbant…

En conclusion, après un début difficile, je me suis laissée convaincre par l’histoire et surtout les caractères des personnages. Les dessins sont magnifiques d’un bout à l’autre, en bref je ne regrette pas mon achat et je suis curieuse de découvrir La dépendance à paraître en février et qui reprend les personnages de Shingo et Kagami. Je précise tout de même que ce manga peut se lire indépendamment, qu’il y a une « vraie » fin.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s