Sortie le 7 Novembre 2014 chez Editions Textes Gais
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Dans le bleu de tes yeux je me suis égaré, Tome 1
Quatrième de couverture :
Jeune professeur de lettres, Quentin veille Olivier, son compagnon depuis quelques mois. Celui-ci a été sauvagement agressé au retour d’une réunion de famille qui s’est mal déroulée. Les souvenirs se mêlent au fil du quotidien dont Quentin écrit la chronique.
Rejeté par les siens, Olivier va malgré tout se reconstruire grâce à sa relation fusionnelle avec Quentin et à l’entourage d’une famille de cœur. Au moment où la vie semble être devenue sereine des événements dramatiques vont provoquer des changements radicaux dans l’existence d’Olivier. Celui-ci va compléter et reprendre la suite de la chronique de Quentin. Indirectement grâce à Quentin, des rencontres vont s’avérer porteuses d’espoir, tout en bouleversant certaines certitudes…
Émotions, humour, tendresse, trahisons et réconciliations ponctuent cette histoire pas tout-à-fait commune.
L’Avis de J.T :
Le livre débute sur les chapeaux de roue, avec le premier protagoniste, Quentin, qui décide de coucher ses sentiments sur le papier des suites de l’agression de son compagnon. S’ensuit un relai détaillé des événements depuis et après que la police l’ait contacté pour le prévenir de la tragédie.
C’est donc un début très dur, d’autant que cet événement survient alors que leur vie à tous les deux était paisible et douce. Vous ne serez pas épargné(e), sentimentalement. C’est aussi un récit non seulement à la première personne mais également au présent, qui peut facilement dérouter, et qui a mon sens clashe un peu avec le fait qu’il est censé s’agir du journal intime de Quentin, car à la façon dont les scènes sont écrites, c’est comme s’il écrivait en même temps qu’elles se produisent, ce qui n’est pas le cas, ce qui est même quasiment impossible, et peut renforcer le sentiment de confusion. Ce n’est pas du tout naturel, en somme. Il aurait peut-être fallu faire un choix : soit garder l’idée du journal intime et changer les conjugaisons, soit garder le présent et ne pas suivre l’idée de pages de journal.
Par exemple : « J’appelle finalement Hervé, le frère d’Olivier. Il met du temps à décrocher. »
Cela peut sembler être de petits détails, mais si l’on écrit un journal personnel, on connaît le monde, donc pourquoi préciser qui est Hervé quand le contexte permet au lecteur de savoir qui il est ? A-t-il peur d’oublier le nom de son beau-frère ?
Le roman passe parfois au point de vue d’Olivier, afin de bien cerner comment ces deux hommes vivent l’agression et la convalescence de ce dernier.
Mais en résumé, je suis désolé de dire que je n’ai pas apprécié ma lecture. Trop de poncifs, de clichés dans l’histoire, et de maladresses au niveau de la façon dont celle-ci est racontée.