Sortie le 8 Avril 2014
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Ses deux Papas
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Ses Deux Papas
Quatrième de couverture :
Srikkanth Bhattacharya est le célibataire gay par excellence et parfaitement heureux de l’être, jusqu’à ce qu’il reçoive un appel de l’hôpital local lui annonçant que sa meilleure amie est morte en couches. Sri avait accepté de donner son sperme afin que le rêve de maternité de Jill se réalise, mais il ne s’était pas attendu à être responsable d’une petite fille. Il décide de la placer dans une famille adoptive, mais une fois qu’il la voit, Sri ne peut se résoudre à le faire, et se débat maintenant pour apprendre à s’occuper d’un nouveau-né.
Son colocataire et ami, Jaime Frias, propose de l’aider, ne se doutant pas qu’il allait tomber amoureux du bébé et de Sri. Tout semble parfait jusqu’à ce qu’une visite des Services Sociaux plonge Sri dans le désarroi, lui donnant l’impression qu’il doit choisir entre sa fille et une relation avec l’homme qu’il était venu à aimer.
L’Avis d’Eric :
Srikkanth est un jeune homme qui n’avait jamais envisagé d’être père et quand pas un coup du sort il écope d’une petite fille, qu’il ne peut se résoudre à abandonner à l’adoption c’est le début d’une vraie vie sentimentale pour lui, autant vis à vis de son rôle de père qu’en tant que couple… J’ai bien aimé que l’auteure conserve les traditions ethniques de ce personnage, cela lui donnait une autre dimension mais en même temps elles auraient pu servir à introduire des conflits entre traditions et choix de vie et il n’en est rien.
Jaime quand à lui est un homme hispanique dont le principal trait est ce fort sentiment de famille inhérent aux familles latino. Grâce à lui Sri va pouvoir bénéficier d’une aide et assumer sans souci son rôle de père.
Ici nous avons affaire à une romance vraiment basée sur la famille, hélas cela en élude le côté romantique et sensuel. Le romantisme n’arrive vraiment qu’à la fin ainsi que la tension sensuelle. C’est étrange de voir que les personnages ne cèdent pas vraiment à la passion qui les dévore, tout n’est que tendresse, bref on a pas grand chose à se mettre sous la dent. C’est vrai que l’histoire est belle mais hélas elle reste sans relief. Je dois même vous dire que je me suis ennuyé.
En résumé une romance familiale qui ne vous fera pas vibrer, ce n’est pas un défaut d’écriture c’est juste que le cheminement choisi par l’auteur est trop lent de rythme. La romance est lente, le désir sexuel est peu représenté et les personnages se comportent dès le départ comme un vieux couple où la passion s’est quasiment éteinte… En bref à part la tendresse on éprouve quasiment pas d’autre sentiment au cours de la lecture, rien qui vienne pimenter le récit.
Toshokan 