Sortie le 18 Mars 2014 chez Dreamspinner Press
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La Saveur de l’Amour
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La saveur de l’amour
Quatrième de couverture :
Le service du midi au restaurant de Darryl Hansen, le Café Belgie, commence à être trop chargé pour être géré par un seul homme, et Billy Weaver est un jeune homme en recherche d’emploi – n’importe lequel – pour nourrir sa famille. La nature honnête et la volonté de travailler dur de Billy lui permettent de gagner le respect de Darryl, mais le regard admiratif du jeune homme rouvre des blessures du passé de Darryl.
Jusqu’à ce que Darryl découvre le secret de Billy, ce dernier souffre en silence : son père est mort il y a quelques mois, le laissant se débattre pour élever ses deux frères jumeaux de cinq ans. Darryl accueille Billy et les garçons au restaurant, où ils feront face ensemble à l’éventail de problèmes qui les attendent… pendant que Davey, Donnie et Billy se frayent tous un chemin dans le cœur de Darryl.
L’Avis D’Eric :
Vous le savez depuis le temps, j’adore tout ce qu’écrit Andrew Grey.
Ici nous le retrouvons dans un tout autre registre, un thème culinaire. Je dois avouer que cela change de ce que nous avons pu lire dès le départ. L’auteur s’est bien documenté sur ce monde, le seul point qui me chagrine c’est que c’est un monde de passion et sur le fil de l’action perpétuellement et cet état n’est que peu retranscrit.
Darryl est un homme trentenaire que le passé a bourré de complexe vis à vis de sa sexualité et un jour arrive Billy, un jeune homme qui va faire fondre son coeur… J’avoue avoir levé une fois les yeux au ciel car dire qu’à 30 ans on est vieux… En fait ici Billy est celui qui a besoin d’aide au départ mais ce n’est pas celui qui se retrouve en avoir le plus besoin, car une aide sentimentale prime sur les besoins purement matériels. Ce retournement de situation de l’auteur est très appréciable.
J’ai beaucoup aimé le petit jeu que nous offre au départ l’auteur sur les fausses impressions, il arrive à relever une histoire qui nous semblait bien commune et sans réelle surprise au départ. Et l’introduction d’une notion dramatique sur la seconde partie du roman est un vrai plus et surtout indispensable. Néanmoins, ce livre ne fera pas parti de mes coups de coeur car je ne peux me départir d’un sentiment d’une histoire convenue.
Certes la romance est douce et délicate comme à l’accoutumée avec cet auteur, mais il nous a habitué à mieux et à plus de profondeur. J’ai l’impression qu’il n’a pas été au bout de son histoire et qu’il n’a fait que la survoler, du moins dans la première partie, car au final même le drame instauré se résout relativement vite et sans accroc et l’angoisse que ressent Billy et Darryl est tiède ce qui est un comble pour un livre intitulé la saveur de l’amour… La partie séduction est presque tronquée et trop rapide à mon goût.
Mais ne vous méprenez pas, la lecture fut bien agréable mais rien d’extraordinaire ne ressort. Pour moi cela aura été une lecture détente où j’ai pu apprécié de nouveau la patte d’Andrew Grey mais sans la profondeur de ses autres romans. Cela reste un bon roman mais j’attendais beaucoup mieux de cet auteur comme je pense beaucoup de ses fans, mais on ne peut pas faire mouche à chaque fois…
Toshokan 