Un traitement de choc pour ma pauvre rondelle d’Erosto

Sortie le 1 février 2014

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Un traitement de choc pour ma pauvre rondelle

Quatrième de couverture :
Finalement, l’idée de mon mec n’était pas si mauvaise que ça. Au lieu de faire comme tout le monde en portant un déguisement classique, je me le ferais peindre carrément sur le corps. Ça n’est pas la pudeur qui m’étouffe et, au contraire, ça m’excitait plutôt de savoir que je serais à poil, ce soir devant tout le monde, même si on ne s’en rendrait pas forcement compte immédiatement.

Gabriel, le peintre qui m’avait été indiqué, m’ouvrit. Il était jeune et bien mignon, ma foi. J’étais troublé en me mettant à poil devant lui. Je m’allongeai sur la table que Gabriel m’indiquait. Après m’avoir peint le dos et les jambes, il me fit les ouvrir pour me peindre l’intérieur des cuisses, les fesses et… entre les fesses !

L’Avis D’Eric :
Alors aujourd’hui je vous présente le nanard du mois doublé de l’arnaque du mois en « roman » érotique gay.
Tout d’abord un prix certes alléchant de 0,99 EUR, vous allez me dire dans ce cas c’est facile de craquer sauf que ce « roman » fait 5 pages… Et oui 5 pages, autant dire que le tarif horaire est un peu surévalué n’est ce pas. Et que pensez du titre si ce n’est qu’il est racoleur…

Passons à l’histoire ou l’absence d’histoire, au départ on songerait à du body painting qui va peut être être érotique, il n’en est rien, le jeune éphébe qui se fait peindre est pire qu’une femelle en chaleur, et je pèse mes mots… Il veut le gourdin du peintre en lui point final.
D’ailleurs je n’ai pas l’habitude de donner d’extrait de livre mais je ne peux m’en empêcher :
« En mon for intérieur, j’espérais bien que le clignotement de ma rondelle finisse par le rendre plus entreprenant. »

Alors la je me suis dit que le jeune homme a été croisé à la naissance avec un gyrophare ou quoi ? Certes le texte se veut érotique mais personnellement m’imaginer un fessier qui clignote ça fait un peu phare de boîte de nuit et surtout ce n’est absolument pas crédible lol.

Autre phrase d’anthologie qui mérite de nouveau une citation :
« Je pense lui avoir mâchonné les burnes pendant dix bonnes minutes… »

Là j’ai eu une révélation le héros est mannequin pour Hollywood Chewing-Gum, Cependant l’histoire ne dit pas si les dites burnes lui ont rendu l’haleine fraîche après…

Bon la novella partait sur le principe du body painting mais une fois que le héros a obtenu le manche du pinceau dans le fondement ils sont allé se laver … Quel intérêt ??? La douche d’ailleurs en 2 coups de cuillères à pot s’est métamorphosée en baignoire pour faciliter les contorsions du héros et de son peintre en anatomie…

Au final il se sera fait ramoné mais c’est rapé pour la soirée déguisée et bien il ira sans peinture avec un pinceau dans le fondement je présume. Une novella sans fil conducteur si ce n’est une débauche de phrases destinées à nous enflammer mais je dirais plutôt à déchainer des montagnes de consternation en nous.

Pour finir une dernière citation à graver dans les annales ( sans mauvais jeux de mots…)
« J’eus l’impression de vivre un tremblement de terre dont l’épicentre était ma rondelle en feu »

Ca laisse rêveur… En tout cas ne craquez pas pour ce bijou de littérature les amis…