Une Poigne de Fer de Catt Ford

Sortie le 31 décembre 2013 chez Dreamspinner Press

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Une poigne de fer

Quatrième de couverture :
Nicolas Sayers, ayant besoin d’argent pour l’université, prend un emploi comme assistant de l’infâme photographe Damian Wolfe. Il s’agit juste prendre des photos, pas vrai ? Faux. Alors que Nick n’a jamais remis en cause le genre d’homme qu’il est ou ce qu’il veut vraiment dans la vie, travailler pour Damian lors d’une séance photo sur le thème du BDSM lui ouvre les yeux sur toutes sortes de possibilités sexuelles, et beaucoup d’entre elles incluent le beau M. Wolfe.

Damian a de sérieux doutes quant à s’impliquer avec un homme plus jeune qui ne connaît rien sur le mode de vie BDSM, mais l’approche audacieuse et pleine d’humour de Nick face à de nouvelles expériences est trop séduisante pour y résister. Bien qu’il sache que ce pourrait être une erreur, Damian prend Nick dans sa vie.

Faire l’expérience de la perte de contrôle, de la soumission et la douleur excite Nick plus qu’il n’aurait jamais cru possible. Avec Damian, il apprend à connaître ses propres désirs profondément enfouis et découvre que l’abandon de tout contrôle ne le rend pas faible – que quelqu’un d’autre prenne le contrôle de son plaisir sexuel l’augmente, tout simplement. Et l’inverse est vrai pour Damian : le contrôle l’excite. Ils se mettent alors à explorer ces limites sensuelles ensemble, ne s’attendant pas à trouver l’amour en chemin.

Mon Avis :
J’ai été envouté par cette histoire qui allie un certain sens de l’esthétique avec le thème du BDSM .

Vous l’aurez remarqué, Dreamspinner Press aborde un thème assez sulfureux : le BDSM , jusqu’à présent nous avons eu des thèmes assez classiques. Pour ma part l’aspect BDSM est très bien rendu et je dois dire que cela donne envie de lire des romans sur le même thème plus mature.

Pour ceux qui le savent , le BDSM est un jeu sexuel qui a un sens de l’esthétique très poussé, l’auteure a exacerbé cette esthétique en rajoutant dans l’histoire l’aspect visuel grâce aux séances photos. Nous sommes subjugué et nous ne pouvons que nous représenter mentalement les scènes alors que nous voudrions les vivre.

Un bémol cependant, Nick était censé être hétéro au départ et il glisse lentement mais surement dans le rôle du soumis sans vraiment se poser beaucoup de questions sur son basculement. Bon il est à noter qu’il est jeune, après tout c’est l’apanage des jeunes de tenter des choses sans arrière pensée, mais cela est un peu déconcertant dans l’histoire. On aurait presque cru plûtot qu’il était gay dès le départ…

Pour un premier livre sur le genre traduit, Dreamspinner Press a bien choisi car nous avons une approche du BDSM assez délicate et nous ne faisons qu’effleurer le sujet en ayant des aperçus beaucoup plus poussés. Les pratiques plus « hard » sont évoquées tout de même. Cependant la relation dominant dominé de Damian et Nick reste soft.

Ce livre est un condensé de belles scènes hots et sensuelles mais l’auteure a peut être trop mis l’accent dessus car ses personnages psychologiquement parlant ne correspondent finalement pas trop à leur rôle de soumis ou dominant, ils sont comme édulcorés. Mais bon cela ne m’a pas freiné dans le livre vu que je l’ai apprécié quand même. 😉

La romance est aussi largement présente, et d’un jeu sexuel au départ nous finissons sur une belle relation amoureuse…

Une belle lecture qui présage d’autres romans dans le même genre que je me ferais une joie de parcourir avec avidité. Et aussi une lecture qui se veut instructive sur le sujet si brûlant qu’est le BDSM …