
Quatrième de couverture :
On dit qu’il suffit de cinq baies de belladone pour tuer quelqu’un.
Devenue orpheline alors qu’elle n’était qu’un bébé, Signa, 19 ans, a été élevée par une série de tuteurs, plus intéressés par sa richesse que par son bien-être. Tous ont connu une fin prématurée.
Aujourd’hui, ses seuls parents restants sont les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. Le père de famille fait le deuil de sa défunte épouse en organisant des fêtes débridées, tandis que son fils se bat pour sauver leur réputation déclinante et que sa fille souffre d’une maladie mystérieuse. Lorsque l’esprit agité de leur mère apparaît, prétendant avoir été empoisonnée, Signa réalise que la famille dont elle dépend pourrait être en grand danger.
La meilleure chance pour Signa de découvrir le meurtrier est une alliance avec l’ange de la Mort lui-même, une ombre fascinante et dangereuse qui n’a jamais été loin d’elle. Bien qu’il ait fait de sa vie un véritable enfer, il montre à Signa que leur connexion croissante peut être plus puissante – et plus irrésistible – qu’elle n’a jamais osé l’imaginer.
Mon Avis :
Voici un roman à l’ambiance bien particulière qui se passe au 19ieme.
Nous avons un roman gothique par bien des aspects qui se targue d’un côté mystérieux bien pensé et concret. On se plonge avec plaisir dans l’intrigue du roman.
Le début est une mise en place donc un peu lent mais cela contribue au côté gothique. Puis par la suite le mystère à résoudre se pose et on adore enquêter avec Signa et la Mort en sus d’un jeune homme bien mystérieux…
Signa est différente par bien des aspects, notamment sa capacité à ne pas mourir et à interagir avec la mort, pourtant, à l’appui d’un manuel de bonne conduite, elle veut se fondre dans la masse et faire en sorte qu’on ne la regarde plus comme une bête curieuse.
Cet aspect est bien représentatif de la condition féminine de l’époque, avec cette prédominance masculine. Les femmes sont donc les mains liées dès leur mariage et dépendantes de leur mari. Dans un sens ce roman envoie un message de libération de la femme. Signa met du temps à comprendre que sa singularité fait sa force. La mort est un allié précieux pour cela. D’ailleurs il est plus que précurseur de la libération de l’être.
J’ai aimé qu’on découvre petit à petit plusieurs éléments de l’enquête, et que l’on doive les mettre bout à bout pour comprendre l’entièreté de l’intrigue.
La romance présente se concrétise au fur et à mesure doucement mais sûrement, elle est aussi l’une des caractéristiques de la libération de l’anticonformisme de Signa.
Le lieu où se passe la majeure partie du roman est typiquement victorien, un manoir avec ses secrets et ses fantômes, on adore.
En résumé, une lecture que j’ai aimé de bout en bout et dont je lirais la suite avec impatience tellement les personnages principaux m’ont plu. L’auteure a su créé un mélange unique d’enquête, de fantastique et de gothique. J’ai rarement lu de roman aussi réussi alliant ces points.
Bref lisez-le au plus vite…