
Quatrième de couverture :
Le pouvoir l’emporte toujours.
Bienvenue à Londres.
Ici, l’électricité est de l’argent, le pouvoir est le seul jeu qui vaille la peine d’être joué et la violence est la religion la plus fervente. Les chevaliers sont les célébrités du moment, chevauchant des motos plutôt que des chevaux et s’affrontant dans des combats télévisés pour la gloire et l’argent. La magie est illégale mais omniprésente et ceux qui la possèdent doivent cacher ce qu’ils sont de peur d’être marqués et persécutés.
Ici, un jeune bâtard doué de magie surprend tout le monde en devenant roi –; bien qu’avec une extrême réticence –; tandis qu’une jeune femme au passé secret s’entraîne pour devenir chevalière dans le seul but de se venger.
Bienvenue dans un endroit sombre, chaotique, séduisant et à l’histoire tumultueuse, où les rêves deviennent réalité si vous y croyez assez fort et si vous êtes prêts à faire de très mauvaises choses pour les réaliser…
Mon avis :
Voici une lecture qui sort de l’ordinaire avec de la représentation queer.
Je dois dire que l’emploi du neutre dans le texte m’a quelque peu perturbé au départ car je n’en ai pas l’habitude.
Même si j’ai eu du mal à m’y faire je ne peux que féliciter la représentation présente dans ce roman car cela fait du bien de ne pas rester dans l’hétéro normé.
Passés les premiers moments d’adaptation, j’ai suivi avec intérêt les aventures de nos personnages.
L’intrigue est répartie sur deux temporalités qui se rejoignent. On découvre ainsi présent et passé, ce qui nous permet de mieux d’appréhender les enjeux de cette histoire.
Le texte est fluide et dynamique, ce qui nous évite des moments de plat, même si certains moments du passé auraient mérité plus de peps.
Les personnages sont bien vivants mais cependant je n’ai pas pu ressentir d’empathie envers eux car le tournant de l’histoire différait de mes attentes.
En résumé, un roman qui a le mérite de sortir de la norme mais qui possède des défauts mineurs au niveau des relations entre les personnages, ce qui nous fait parfois décrocher de l’histoire. Cela reste une histoire divertissante qui appelle à lire la suite.