Quatrième de couverture :
On peut avoir le monde au creux de la main. Il suffit d’ouvrir les yeux.
C’est bien connu : le meilleur moyen de rebondir après une déconvenue, c’est de partir à l’aventure ! Du moins, c’est ce que disent tous les magazines et les amis aux bonnes intentions. Maxine, elle, en est moins convaincue. Non seulement elle a perdu coup sur coup son boulot et son mec, mais voilà qu’en plus elle doit crapahuter en haut des montagnes et dans les forêts de Tenerife ! Certes, sa sœur et ses copains veulent lui changer les idées, mais là ils y vont un peu trop fort pour son cœur malmené. Heureusement, il y a Achille. Si les débuts avec leur guide sont houleux, Maxine est bien obligée de reconnaître que son enthousiasme et sa joie de vivre sont communicatifs. Qu’il soit beau comme un dieu, espiègle, et éveille en elle des désirs trop lon
L’avis d’Eric :
J’adore le fait que dans chaque roman d’Elodie il y a de subtiles références à ses autres écrits car nous recroissons les personnages qui nous ont touché en plein cœur.
Ici nous allons voyager et au travers des mots de l’auteure, c’est comme si nous y étions. On visualise sans peine la beauté des lieux décrits. On est touché par eux, c’est la force de la plume de l’auteure.
Ce roman est une invitation au voyage de bout en bout. Il a aussi un effet secondaire, pour notre plus grand plaisir, c’est que maintenant je veux découvrir aussi les lieux que les héros vont visiter.
Les personnages sont attachants, on ressent intensément le désarroi de Max, la manière dont elle cherche un but après avoir vécu une trahison et des désillusions.
Achille n’est pas en reste car il possède ses propres blessures et oblitère une partie de sa vie. On pourrait penser que ses voyages incessants sont une fuite de la réalité mais non l’auteure évite cette interprétation trop facile, elle donne du corps à la psychologie des héros.
J’aime quand les personnages se complètent et permettent à l’autre de s’affranchir des liens qui le retiennent. Ils ne sont pas statiques bien au contraire. Ils évoluent grâce à l’amour et à l’autre.
Elodie retranscrit les émotions avec délicatesse, tact et sans excès de pathos.
Il y a une construction bien ancrée dans la réalité mais je note tout de même une poésie intrinsèque dans les mots de l’auteure. C’est une combinaison intéressante et qui fonctionne parfaitement.
Vous l’aurez compris, j’ai adoré la lecture de bout en bout et je ne saurais que trop vous la recommander…
Toshokan 