Quatrième de couverture :
Montebello, 1859, à l’aube de la deuxième guerre d’indépendance italienne… Alors que Gabriele se prépare à l’éventualité d’une bataille, Alessandra tente d’élever son petit frère, aux côtés d’un père dévasté par l’alcool depuis la disparition de son épouse.
Si Alessandra s’échappe de la triste réalité de son quotidien en rêvant à ces bals qu’elle a connus par le passé, Gabriele se plonge dans la littérature, son seul refuge au cœur d’une existence qui ne lui convient pas. Mais une confrontation embarrassante amène le jeune aristocrate devant la porte du taudis où elle réside, et tout bascule…
Gabriele bouleverse le précaire équilibre d’Alessandra ; elle lui offre une lueur d’espoir au milieu du chaos d’une guerre menaçant leurs vies. Et si, derrière les masques imposés par la société, ils réussissaient à trouver le chemin les menant l’un à l’autre ?
L’avis d’Eric :
Une auteure que je ne vous présente plus, synonyme de bonnes voir très bonnes lectures.
Ici nous avons une romance historique qui se situe en Italie en 1859. L’auteure en mettant en parallèle des événements historiques nous concocte une belle romance touchante.
La trame est classique mais comme à son habitude le style de l’auteure contribue à faire de cette histoire quelque chose qui supplante la notion de déjà vu.
Les personnages sont pleins de candeur et leur vie n’est pas épargnée. Elodie arrive à faire en sorte qu’ils soient plein d’optimisme malgré les événements, certes on a des moments plus noirs que d’autres mais on ne s’attarde pas inutilement dessus, pas d’excès de pathos à outrance, un juste dosage bien maîtrisé.
Le personnage d’Alessandra force le respect par sa résilience face aux événements et Gabriele avait besoin de la rencontrer pour s’affirmer enfin. Des personnages secondaires sont aussi indispensables car leurs actes influent la romance en mal ou bien. Ils ne seront pas négligés et même le négatif pourra être transcendé par des prises de conscience.
En résumé, une belle romance sous fond d’histoire et qui s’inscrit parfaitement dans celle-ci et selon les mœurs du moment. Encore un pari réussi pour l’auteure…
Toshokan 