
Quatrième de couverture :
Aelius Acilius Valens a voué sa vie à l’Empire. Imperator renommé et victorieux, ami intime de l’empereur Hadrien, il préfère aux mondanités et à l’hypocrisie de Rome le frisson des combats et l’esprit de corps de la légion.
Si Valens est de ceux à qui l’on obéit, Astreos n’a quant à lui jamais su le faire. Passé de maître en maître, sa dernière rebuffade le ramène dans la crasse des geôles de Servius, marchand d’esclaves de la famille impériale. Lorsqu’il est offert au général Valens, tout indique que l’histoire est en passe de se répéter.
Seulement Valens n’a rien de commun avec ses anciens maîtres. Il n’a jamais oublié que seuls la virtus et l’honor font l’homme.
Ce même honneur qui pousse Astréos à vouloir retrouver sa Grèce natale.
Même quand les dieux ont d’autres projets pour eux.
L’Avis d’Eric :
J’ai lu celui-ci à un moment où j’avais besoin de m’évader et cette lecture a fait le job et même dépassé l’objectif escompté.
On trouve peu de romances MM se déroulant à cette époque car il est difficile d’obtenir un récit empli de justesse et de réalisme. Pourtant Maya y parvient haut la main. Elle sait vous captiver avec un style qui colle à l’époque malgré certaines tournures par moment plutôt modernes mais cela passe aisément sans choquer notre lecture.
Ce récit crée un lien entre le lecteur et les héros, il nous rend acteur au travers de la romance exceptionnelle qui se met en place.
Astreos et Valens sont tous deux dignes de respect, c’est d’ailleurs ce respect mutuel envers l’autre qui va guider et nourrir leur relation. Un respect et un amour qui vont en grandissant atteindre un stade où ils ne pourront plus se dissimuler l’un à l’autre.
Leur relation commence de manière biaisée de par le lien de subordination qui les lie mais l’auteur l’exploite à merveille tout en respectant nos héros et surtout elle ne cède pas à la facilité. Elle prend son temps de manière à nous offrir une trame aboutie.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste, ils contribuent à donner du dynamisme, ils sont aussi parfois déclencheurs de la progression de la relation de nos héros. L’interaction sociale est parfaitement maîtrisée.
Et comme si cela ne suffisait pas, le background du roman n’est pas laissé pour compte. L’auteure le veut pensé, adéquat avec le contexte historique et exploité à son maximum. A aucun moment je ne me suis ennuyé.
Pour un premier roman, Maya frappe très fort, j’ai savouré chaque mot, chaque sentiment, à tel point que ce roman me hante par sa beauté…